1. |
Comment te le dire
03:16
|
|||
Mon amour il n’est plus question
De partir au fond de l’espace.
Les trous noirs brisent les passions,
Tourne-moi encore dans ton sas.
Fais-nous remonter tout en haut,
Annapurne-moi dans ton cirque.
Partons en laissant nos deux peaux,
Tourne-moi encore dans ta crique.
Tout ça comment te le dire,
Mon cœur il y a longtemps que je patiente.
Tout ça comment te le dire,
Il y a des soirs où je nous réinvente.
En toi, je vois une autre terre,
Un volcan crachant des étoiles.
Et quand le ciel prendra la mer,
Tourne-moi encore dans tes voiles.
Tout ça comment te le dire,
Mon cœur il y a longtemps que je patiente.
Tout ça comment te le dire,
Mon cœur il est temps qu’on se réinvente.
J’entends le vent dans la tourmente
Et l’ennui siffler par-dessus.
J’entends le vent dans la tourmente
Et l’ennui siffler, où es-tu ?
Tout ça comment te le dire,
Mon cœur il y a longtemps que je patiente.
Tout ça comment te le dire,
Mon cœur il est temps qu’on se réinvente.
|
||||
2. |
Into The Wild
03:02
|
|||
Ça fait deux ans que t’es parti,
Le temps s’est arrêté.
Mon frère je dois vivre ma vie,
Il faut longtemps pour pardonner.
Dans ce grand nord un peu trop blanc,
T’as trouvé ton chemin.
Un peu plus pure, si différent,
Ta vie vaut moins que ton destin.
Lost into the white now, lost into the wild…
Je t’écris près de la fenêtre,
Et devant l’ouragan.
Même si tu ne lis pas ma lettre
Tu resteras mon confident…
Je t’imagine si loin de tout,
Dans un bus un matin.
T’entend le vent, le cri des loups,
Le gel te tient, le feu s’éteint…
Lost into the white now, lost into the wild…
Ça fait deux ans que t’es parti,
Le temps ici s’est arrêté.
Mon frère je dois vivre ma vie,
Il faut longtemps pour pardonner.
Lost into the white now, lost into the wild…
|
||||
3. |
Incendiaire
03:23
|
|||
Elle est arrivée ma pyromane,
À l’heure où le ciel s’enflamme.
Deux yeux d’enfer un soir d’été,
Elle est venue me trouver.
Elle marchait très sûre de ton charme
A faire pâlir Buckingham
Dans son Blue Jean, un peu serré,
J’ai senti le feu danser.
Elle n’a fait que passer
À l’anglaise mon incendiaire
Sa lumière m’a scotché
Elle n’a laissé que son mystère
Elle n’a fait que passer
Mon inconnue mon incendiaire
Je suis resté sonné
Le cœur allumé à l’envers.
Dans ce film éclair sans happy end,
J’aurai pu écrire 28 scènes.
Elle n’avait qu’à me dire moteur
Pour que je laisse tomber mes peurs.
Son scénario n’était pas le même,
Un flash veut pas dire que l’on s’aime.
Le ciel rouge est parti ailleurs
Mais j’ai gardé ses couleurs.
Elle n’a fait que passer
À l’anglaise mon incendiaire
Sa lumière m’a scotché
Elle n’a laissé que son mystère
Elle n’a fait que passer
Mon inconnue mon incendiaire
Je suis resté sonné
Le cœur allumé à l’envers
Où est-elle ? Que fait-elle à présent ?
Le soleil sans elle n’est que du vent
Elle a creusé mon âme jusqu’à voir au bout l’océan
J’attise encore la flamme, et parcours les six continents
Je sais que ces amours-là aiment le chant des sirènes,
Elles sont l’écho des vagues mais jamais elles ne reviennent.
Elle ne fait que passer
À l’anglaise mon incendiaire
Sa lumière m’a scotché
Elle n’a laissé que son mystère
Elle ne fait que passer
Mon inconnue mon incendiaire
Je suis resté sonné
Le cœur allumé à l’envers
|
||||
4. |
Loin des Cargos
02:58
|
|||
Sur les bancs de l’école, je dessine un voilier.
A 20 ans faut bosser, j’y vais à reculons,
Le dos au mur j’entends, l’appel de l’horizon.
A 30 ans plus question, d’obéir au patron.
J’écoute danser la vague, cachée au fond de moi,
Les chevaux du mistral qui se cognent sur le mât.
Je vais là où les vents me mènent,
Loin des cargos aux routes mazoutées, je vais là…
Du pont de mon voilier, j’observe l’invasion
De ces cargos de Chine plein de fringues et d’ivoire.
Ils amènent l’illusion qu’il nous faut tout avoir.
Quand l’argent mène la danse, je suivrai les baleines.
Pourquoi vivre sur des rails ou des voies imposées
Quand les mers de corail dévoilent toute leur beauté.
Je vais là où les vents me mènent,
Loin des cargos aux routes mazoutées, je vais là…
Faut-il un équipage pour parer au naufrage ?
Je balance quelques vers, une bouteille à la mer…
Si malgré moi j’échoue, dans les eaux rouges pétroles,
Injectez moi deux doses de paysages créoles,
Mille éclairs de soleil, sur des rivages nus.
Je vais là où les vents me mènent,
Loin des cargos aux routes mazoutées, je vais là …
|
||||
5. |
Jeux d'échecs
03:19
|
|||
T’as pris ma tour et mes vingt ans,
Tant de bagarres sur l’échiquier.
Moi j’ai laissé filer le temps,
L’échec et math est annoncé …
Dans les regards je t’ai perdue
Bien avant qu’on se soit touché.
Nos âmes étaient déjà déchues,
Le jour où tout a commencé.
Sur un banc, un pion noir, un pion blanc.
Face à face, un jour noir, un jour comme avant.
Sur un banc, un pion noir, un pion blanc.
Face à face, un jour foire, un jour « Pan » !
J’engage mon fou, tu joues ta reine,
Le Roi tu veux l’éliminer.
Tu m’ roques le cœur, je troque mes peines
J’ t’électro choque sur l’échiquier.
Il n’y a plus rien que l’on puisse faire, je vois venir l’autre cavalier.
Il n’y a plus rien que l’on puisse taire, on reste pieds et poings liés.
Sur un banc, un pion noir, un pion blanc.
Face à face, un jour noir, un jour comme avant.
Sur un banc, un pion noir, un pion blanc.
Face à face, un jour foire, un jour « Pan » !
|
||||
6. |
Africa
04:39
|
|||
On m’a volé mes diamants,
Les défenses de mes éléphants
Et tous les poissons de mes lacs,
On m’a laissé dans un bivouac…
J’ai dit à ceux qui sont restés :
Là où l’on danse, il ne fait jamais nuit.
Là où l’on chante, il ne fait jamais nuit.
Africa, je suis Africa
Le sang a coloré mes terres,
Le rouge explose dans la lumière.
Mes écoles ont pris du Balzac,
Et j’ai fini dans un cul-de-sac.
Là où l’on danse, il ne fait jamais nuit.
Là où l’on chante, il ne fait jamais nuit.
Africa, je suis Africa
Ceux qui sont restés m’ont joué,
Les accords qui m’ont apaisé.
Mes chameaux guident la caravane,
Suivent-il encore la bonne étoile ?
Africa, je suis Africa
Je suis là depuis l’origine,
Je vois les hommes qui se mutilent.
Depuis mon Kilimandjaro,
Je veux repartir de zéro…
Là où l’on danse, il ne fait jamais nuit.
Là où l’on chante, il ne fait jamais nuit.
Là où l’on danse, là où l’on chante, là où l’on rit, où l’on oublie…
Là où l’on danse, là où l’on chante, là où l’on vit, où l’on oublie…
Africa, l’histoire d’Africa.
|
||||
7. |
Lo que el viento
03:21
|
|||
On a beau viser l’inaccessible étoile,
Dire au monde qu’il tourne à l’envers.
On a beau se croire plus fort qu’un Mistral,
On vit des moments éphémères…
Lo que el viento se llevo
Lo que el viento se llevo
On a beau courir en face de sa vie,
Croiser l’âme-sœur sur un boulevard.
On a beau frôler, toucher l’harmonie,
On passe au rouge et on voit noir…
Lo que el viento se llevo
Lo que el viento se llevo
Lo que el viento se llevo
On a beau hisser à deux la grand-voile,
Tout faire pour combler nos désirs.
On a beau s’inventer un tas d’escales,
On fait du sur place et même pire.
Lo que el viento se llevo
Lo que el viento se llevo
Lo que el viento se llevo
Tu cherches comme un fou ce que le vent t’a pris.
Tu cours toujours plus vite après l’instant d’après,
Alors qu’il suffit d’être et que la vie suffit…
|
||||
8. |
Voyager léger
03:08
|
|||
Voyager léger, la vie dans les nuages.
Poser le passé, arracher les orages.
Regarder voler des milliers d’oies sauvages,
Voir la nuit briller au fond des marécages.
Où est ce bonheur dont on me parle tout l’temps ?
Il s’lève de bonne heure et puis il fout le camp.
Où est ce bonheur dont on nous parle tout l’temps ?
Je le cherche en marchant
Voyager léger, l’amour dans mes bagages.
Ne rien emporter qu’une route sans péage.
Pour pas tomber, je prends un nouveau virage,
J’attrape un rocher, une île perdue au large.
Où est ce bonheur dont on me parle tout l’temps ?
Il s’lève de bonne heure / Et puis il fout le camp
Où est ce bonheur dont on nous parle tout l’temps ?
Je le cherche en marchant
Certains l’ont dans la peau
Imprimé au couteau
Moi je l’ai dans le dos
Ai-je manqué de pot ?
Certains l’ont dans la peau
Imprimé au couteau
J’avance il me le faut,
Dans le cœur, dans les mots,
Une guitare sur le dos, une guitare sur le dos…
Où est ce bonheur dont on me parle tout l’temps ?
Il arrive une heure et puis tout fout le camp
Où est ce bonheur dont on nous parle tout l’temps ?
Il est là maintenant…
|
||||
9. |
Ne pense pas à demain
02:54
|
|||
Je te regarde dormir
Ce matin de juillet,
Mais je connais le pire,
Ça ne va pas durer.
Je te réveille d’urgence.
Je dépose dans tes yeux,
Des secrets, des silences,
L’envie des marées bleues.
Je te prends par la main, je te dis « allez viens »
On touchera les étoiles, les rêves des marins.
Sans penser à demain, sans penser à demain.
Le soleil illumine
Tes rêves sous l’anathème.
Pieds nus sur des épines,
Tu veux rester bohème.
Sous le signe du cancer,
Une route à la fois,
Nos vies sont des éclairs,
On défie nos karmas.
Je te prends par la main, je te dis « hisse la voile »
On touchera les étoiles, les rêves des marins.
Sans penser à demain, sans penser à demain
|
||||
10. |
Humans
02:50
|
|||
Ce monde est un Drive in,
Tout est à portée d’humain.
Suffirait de quelques loopings
Pour avancer main dans la main.
Je vois fleurir des buildings
Pour loger des casinos.
Des enfants vivent dans des parkings,
Ils en font des îles aux oiseaux.
We are humans
We can make a better world
We are humans
We can make a better world
La vie est une aventure
Qui se vit sur les chemins.
Pour toucher le vent et l’azur,
Lâchons nos maisons nos terrains.
Sur la route on entend
Le soleil rire dans la poussière.
Et on pense à ce coup de vent,
Qui mettrait fin à toutes les guerres.
We are humans
We can make a better world
We are humans
We can make a better world
Si l’on cassait les murs de pierres
Au lieu de se casser les pieds.
A se battre pour un bout de terre,
Vu d’en haut pas plus gros qu’un dé.
Je veux construire de nouveaux ponts
Entre nos vies parallèles,
Avancer ma ligne d’horizon,
Que chaque ville puisse toucher Bruxelles !
We are humans
We can make a better world
|
Besac-Arthur Brussels, Belgium
Dans son nouveau titre visionnaire et engagé, Besac-Arthur fait parler la terre. Artiste préoccupé par les questions environnementales, il parcourt le monde depuis une dizaine d’années, fasciné par sa beauté. Intéressé par la philosophie bouddhiste et la méditation, il est persuadé qu'on ne pourra respecter la nature qu'en nous intéressant au lien étroit qui existe entre elle et nous. ... more
Streaming and Download help
If you like HUMANS, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp